Le lynchage médiatique organisé par l’UMP, pour « liquider » de ses rangs Christian Vanneste devrait, ce jour, avoir trouvé son épilogue !
Pour vous rassurez, il semble qu’il n’y a que les dirigeants du parti majoritaire qui croit en cet épilogue. La « lettre ouverte » publiée ce jour par Christian Vanneste n’apporte aucune confirmation que les responsables de l’UMP disent avoir obtenu de député mis en disgrâce !
Pour vous éclairer sur ce comportement « démocratique » des leaders de l’UMP, je vous invite à prendre connaissance de cette « lettre ouverte », ainsi que du communiqué publié par une dizaine de députés appartenant au groupe de la « Droite Populaire » et enfin une communication du mouvement « le Parti de l’In-nocence ».
Nous pouvons souhaiter que Christian Vanneste, député de la droite de conviction, poursuivra son action, il y a heureusement une vie en dehors de l’UMP et il ne sera pas seul à lutter pour la liberté d’expression.
BB.................................................................................................................................................
Posted: 22 Feb 2012 07:00 AM PST
Chers Amis,
Il est fort probable que le lynchage médiatique que je subis ne soit pas fortuit, mais parfaitement orchestré le jour même de l’annonce de la candidature de Nicolas SARKOZY, afin de conduire à mon éviction de la vie politique
La vidéo réalisée par le site libertepolitique.com a été enregistrée le 1er février. Elle a été ensuite mise en ligne et est restée plusieurs jours sans entraîner de réactions. C’est comme par hasard la veille au soir de l’annonce de la candidature du Président, qu’elle a été portée à la connaissance du grand public.
De nombreuses condamnations sont tombées, et je les ai apprises par les appels téléphoniques de journalistes, sans qu’à aucun moment, un responsable de l’UMP ne prenne contact avec moi et ne m’informe du problème.
Pendant une journée, on a cherché à faire croire que j’avais nié la déportation, alors que j’avais seulement limité celle-ci à son cadre réel, déjà évidemment inexcusable. Je l’ai d’ailleurs tout de suite précisé dans un communiqué.
Depuis des années, je suis en butte à un harcèlement systématique de la part du lobby gay. J’ai gagné sur le plan judiciaire avec une cassation sans renvoi mais au sein même de mon mouvement, Gaylib, une organisation favorable au prosélytisme homosexuel, ne cesse de souhaiter mon exclusion, et a été jusqu’à dénoncer mon investiture, sans que ces comportements communautaristes et intolérants, profondément contraires aux valeurs qui devraient animer un mouvement issu du gaullisme, du libéralisme et de la démocratie chrétienne, soient si peu que ce soit, sanctionnés par ses dirigeants.
Aujourd’hui, le bureau politique de l’UMP a annoncé que je quittais l’UMP et la vie politique, alors que je n’ai eu aucun contact avec le secrétaire général de l’UMP ou tout autre responsable national. Je vais rencontrer les militants et les élus de ma circonscription afin de faire le point avec eux. Je regrette que les dirigeants de l’UMP aient manifestement oublié cette dimension locale et démocratique de la vie d’un mouvement.
Il reste évident que le fonctionnement de l’UMP tel qu’il s’est révélé depuis une semaine avec des jugements et des décisions précipitées me font aujourd’hui très sérieusement envisager de quitter un parti qui n’a strictement plus rien à voir avec ceux au sein desquels je me suis engagé en entrant au RPR en 1977.
En tout état de cause, je vous remercie de votre soutien.
Christian VANNESTE
Des députés UMP refusent l’exclusion de Christian Vanneste
Alors que la polémique a fait rage sur le cas Vanneste, un certain nombre de parlementaires UMP, à l’initiative du député Jacques Myard, ont décidé de soutenir l’élu du nord en dénonçant « le retour de la Pravda ».
Pour ces derniers, « « L’affaire Vanneste » est malheureusement symptomatique de la dérive du bien penser et du « politiquement correct » qui s’installent dans notre pays
au mépris de la raison. »
Bien que ces élus considèrent que « les propos de Christian Vanneste sur « la légende de la déportation des homosexuels en France pendant l’occupation
» sont
inopportuns. », cela « ne signifie pas
condamnables. Admettre le contraire, c’est établir une vérité officielle et conduire des procès en sorcellerie pour quiconque met cette vérité en doute. »
Les élus UMP
dénoncent le « procès en
sorcellerie » qui consistent à « isoler une phrase de son contexte pour conduire la victime désignée à l’échafaud de l’opinion publique appelée en renfort
dans une hallali médiatique ». Ils n’hésitent pas à affirmer que « Fouquier-Tinville lui-même n’aurait pas désavoué la méthode ».
Les signataires
estiment « qu’il s’agit de savoir si un citoyen, un
député peut évoquer des événements historiques sans risquer l’opprobre et le bannissement », et considèrent donc
qu’un « parti démocratique doivent y regarder à deux
fois, comme le soulignait André Malraux, avant de passer la liberté d’expression par la fenêtre, même si elle peut être choquante et irritante ».
Ainsi les
parlementaires affirment ouvertement que « si l’UMP
venait à exclure Christian Vanneste, elle serait en apostasie avec ses principes fondateurs. Nous ne pouvons pas l’accepter ! »
Les signataires : M. Jacques Myard, Mme Barèges, MM. Patrick Beaudouin, Paul Durieu, Nicolas Dhuiq, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca, Philippe Meunier, Michel Terrot
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Le Parti de l’In-nocence communique.
Communiqué n° 1350, mercredi 22 février 2012
Sur la “promesse” de M. Christian Vanneste de quitter la vie politique
Le parti de l’In-nocence juge affreusement révélateur du déplorable état du débat politique en France la “promesse” arrachée à M. Christian Vanneste, député du Nord, de quitter la vie politique,
moyennant quoi il ne sera pas expulsé de son parti. Entre les réactions purement corporatistes ou communautaristes des uns et les hurlements hystériques des autres pour la défense d'une espèce de
droit immarcescible, pour tel ou tel groupe de citoyens, au statut de victime de la déportation, il est affligeant de constater qu'un élu du peuple voit sa carrière brisée parce qu'il est censé
ne pas aimer les homosexuels, ce qui est son droit le plus strict, et parce qu'il a soulevé un point d’histoire au sujet duquel nombre d’autorités compétentes lui donnent raison et qui peut fort
bien, de toute façon, faire l’objet d'un débat argumenté entre des paroles libres. Mais les paroles libres sont précisément ce qui n’est plus tolérable, parce que le complexe médiatico-politique
sait bien qu’elles feraient s’écrouler le monde imaginaire qu’il a créé au nom d'un antiracisme dogmatique et agressif qui cache chaque jour plus mal sa sinistre réalité de violence, de
déculturation, de régression sociale, de misère et de répression des libertés fondamentales, au premier rang desquelles la liberté d’expression.