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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 15:07

Vous pouvez trouver cet article de notre ami Nicolas Stoquer, président du RPF et candidat à l'élection présidentielle du printemps prochain. sur le site du RPF et  sur  le blog de campagne qu'il vient de mettre en  ligne :

 

http://www.r-p-f.org

 

 

 

 

 

 

 

A nouveau la France doit sortir du régime des partis tant ces derniers, qui devraient concourir à l’expression du suffrage selon la constitution de 1958, ont une responsabilité considérable  dans la perte de valeurs démocratiques durant ces quarante dernières années qui a conduit à l’incurie des pouvoirs publics et à la grande braderie de notre indépendance nationale. Ces syndicats de sortant sont avec les médias aux ordres les derniers soutiens d’élites qui ont failli quand elles n’ont pas tout bonnement trahi. Ils en assurent la perpétuation aussi inique que dommageable pour l’intérêt général. Ici, on fait un parachute doré dans une circonscription toute acquise à une star du gouvernement en mal de point de chute, là on maintient contre les principes de la morale la plus élémentaire un élu corrompu jusqu’à la moelle. Et pendant ce temps là s’organise la conspiration du silence qui empêche des candidats d’accéder aux médias pour porter à la connaissance des électeurs des idées et des projets qui dérangent l’oligarchie en place. Et si l’affairisme ordinaire se trouve menacé par un candidat jugé peu fiable mais à l’aura médiatique indéniable, on lui fait reproche de rien, on attente à son honneur, on organise sa chute.

 

La non-collaboration de ces damnés du système électoral assure enfin une relative quiétude aux rentiers de la politique. Les marginaux ont souvent l’arrogance du roquet, les certitudes de ceux qui n’ont jamais eu à exercer le moindre pouvoir, les illusions et les échauffements des professionnels de la  politique virtuelle. Les anciens enfants chéris restent généralement pour leur part persuadés du retour imminent de la bonne fortune, oubliant qu’à la cour, la roue tourne et que des disgrâces, on ne se relève jamais. Et puis, il n’y a probablement que dans Ruy Blas que l’on voit un ver de terre tomber amoureux d’une étoile ou une star s’émouvoir du sort d’un illustre inconnu. Plus surement, tout ce beau monde cherchera à se reclasser en ordre dispersé et au petit bonheur la chance avec la roue de secours du système assurant  ce dernier d’un pouvoir absolu qui le conduira immanquablement au même travers que son prédécesseur alors qu’il eut été tellement plus intelligent et autrement  plus profitable à tous les acteurs de limiter l’emprise du futur chef par un jeu d’alliance, de tandem, de poids et de contrepoids.

Et pourtant le RPF a décidé de relever le défi de l‘alliance. Toujours aussi persuadé qu’il faut aider à l’émergence d’une espèce nouvelle d’élus, ayant à cœur de répondre aux attentes de leurs administrés dans le cadre de l’intérêt général, le Rassemblement initie depuis des semaines maintenant des convergences dans les départements entre des gaullistes de conviction, des souverainistes raisonnables d’une part et d’autre part des candidats de centre droit et des indépendants. Selon le bon adage qu’il ne saurait y avoir d’ennemis à droite du centre à la droite la plus décomplexée, convaincu que la main mise par les socialo-communistes sur les derniers leviers de pouvoir qui leurs échappent encore sonneraient le glas de tout espoir de redressement national, les compagnons du rassemblement vont arpenter à partir du mois de janvier les routes de France pour réveiller d’anciens réseaux endormis, motiver des candidats actuellement trop isolés, remobiliser les énergies, nouer les alliances gagnantes de demain. L’objectif est que figure dans le plus grand nombre de département possible des candidats du changement, chacun conservant son identité propre, ses programmes spécifiques, ses attaches de prédilection. Refusant le systéme UMP-PS sans pour autant se laisser tenter par un populisme attrape-tout, les candidats feront des ententes départementales à géométrie variable selon les nécessités du terrain et les opportunités qui se présenteront. Alors et alors seulement, les gaullistes et les patriotes qui auront leur part dans ces rassemblements pourront envisager un avenir commun, sous une bannière unique qui leur garantira le juste retour sur investissement de leur candidature aux élections législatives du printemps prochain. Tous unis par un même parti de référence, acceptant de faire des alliances qui apporteront une réelle valeur ajoutée, ils pourront envisager l’avenir avec un relatif optimisme, qui les verra partir à la conquête de leurs départements, de leurs régions, de leurs villes. Ces nouveaux élus seront le socle de base sur lequel s’appuiera le prochain chef des tribus gauloises lancé dans l’entreprise salutaire de reconquête nationale.

 

Nicolas STOQUER

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